Loi Labbé : fin de la vente des pesticides aux particuliers depuis le 1er janvier
Depuis le 1er janvier, les pesticides sont interdits à la vente aux non professionnels.
Les fabricants et les distributeurs ne peuvent plus mettre sur le marché et/ou vendre des pesticides de synthèse destinés à un usage non professionnel. Seuls les produits de biocontrôle, les produits à faible risque et les produits dont l'usage est autorisé dans le cadre de l'agriculture biologique, pourront être utilisés dans les jardins.
Tous les distributeurs qui s'adressent aux particuliers doivent donc sortir de leurs rayons les produits interdits.
En Deux-Sèvres, les Paysagistes professionnels du Niortais se préparent pour lancer une charte "Zéro pesticide" pour protéger le captage des Eaux du Vivier et réduire les déchets verts.

Que dit la loi ?
La loi 2014-110 du 6 février 2014 appelée loi Labbé prévoit une interdiction d’usage et une restriction de vente de tous les produits phytosanitaires de synthèse dans les jardins et Espaces Végétalisés et les infrastructures. Les seuls produits qui seront dorénavant utilisables par les jardiniers amateurs seront :
- Les produits de biocontrôle
- Les produits utilisés pour l'agriculture biologique
- Les produits à faible risque
Depuis le 1er janvier 2017, l'utilisation des produits phytosanitaires de synthèse est interdite pour l’État, les collectivités territoriales, les établissements publics sur les espaces verts, les forêts, les voiries ou les promenades accessibles ou ouverts au public. Il a également été mis fin à la vente en libre-service des produits phytosanitaires de synthèse pour les particuliers.
Depuis le 1er janvier 2019 ce sont la vente, l’usage et la détention de ces mêmes produits qui sont interdits pour les particuliers.
Des professionnels s'engagent pour une démarche responsable
Du fait des nombreux impacts de ces produits (santé, eau, biodiversité,...) leur usage devra progressivement être largement abandonné.
Ainsi, les professionnels paysagistes du Niortais sont invités à s'engager dans une charte "zéro pesticide" à l'instar de leurs 20 collègues qui ont déjà fait cette démarche dans le département voisin du Maine et Loire. La déclinaison niortaise de la Charte prévoit également un volet pour réduire les déchets verts.