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Super U

Energie
Jacky BARRIET Dirigeant de Super U Thouars
Février 2010
Vue aériene Hyper U

L’Hypermarché Super U de Thouars a été le premier centre commercial à opter pour l’éco-construction et le photovoltaïque en France, grâce à la volonté d’un chef d’entreprise deux-sévrien, Jacky Barriet. Venu témoigner lors d’une conférence sur l’éco-construction que la CCI des Deux-Sèvres organisait le 5 avril 2007 à Parthenay, nous sommes revenus le voir pour connaître ses résultats sur bientôt 3 années d’exploitation. Retour d’expérience de Jacky Barriet.

1er hypermarché en France éco-construit avec une toiture équipée en photovoltaïque

Votre hypermarché a été le premier en France à être éco-construit avec une toiture équipée en photovoltaïque, pouvez-vous nous rappeler brièvement la date et l'ouverture "historique" de ce projet ?

Nous avons commencé ce projet en 2004, par une phase d’étude jusqu’en  2005 puis la réalisation en 2006 avec l’ouverture du magasin en 2007, les panneaux photovoltaïque ont eux été officiellement connectés en Octobre 2007.
Avec 2000 m2 nous avons en effet été précurseur dans ce domaine avec la plus grande surface de panneaux photovoltaïques installée en France sur une toiture d’un centre commercial.

Qu'est-ce qui, à cette époque, vous a décidé à monter un tel projet ?

C’est un projet que j’avais mûri depuis longtemps, j’ai toujours eu la volonté d’avoir une gestion globale lorsque je devrais construire un nouveau magasin.  Je ne concevais pas de disposer d’une telle surface de toiture et de ne pas l’utiliser...

Comment avez-vous intégré votre projet dans une approche globale ?

Pour moi, la notion d’écologie n’est pas d’ordre politique, c’est une question de logique, de bon sens. C’est dans cet esprit que le projet s’est développé, en amont par l’étude et l’application des technologies les plus innovantes quitte à aller au delà de la réglementation. Par exemple, le permis a été déposé en 2004, mais il a été décidé que la construction respecterait la Réglementation Thermique 2005 (encore celle de référence aujourd’hui).
Tout d’abord, nous avons limité les apports en matière première, la démolition de l’ancien magasin était intégrée dans la construction du nouveau, les gravats ont été stockés près du nouveau site pour pouvoir faire des économies de trajet lors de l’aménagement du terrain, ce qui a permis « d’économiser »  environ 5000 camions.
Nous avons également limité les travaux de terrassement en intégrant en amont des cuves pour la récupération d’eau de pluie avec la mise en place d’une cuve de 165 m3. Ensuite, nous avons travaillé sur l’enveloppe avec des critères d’isolation supérieurs à la norme en vigueur.
Le dernier axe consistait à baisser nos consommations, par l’éclairage et la mise en place de néon T5 avec ballasts électroniques (25% d’économie), récupération de chaleur auprès des groupes frigorifiques pour produire l’eau chaude et éviter le gaspillage en supprimant les néons des vitrines réfrigérées...

Une Haute Qualité Environnementale avant l'heure ?

Aujourd’hui, quand on parle de gestion globale en maîtrise d’ouvrage, on pense à la démarche HQE. En 2004, il n’y avait pas d’HQE pour les espaces commerciaux. Cependant,  l’inspecteur, qui contrôle les projets incluant une démarche HQE, a été impressionné lorsqu’il a visité le site, de voir que le projet avait intégré l’environnement de façon si complète.

Quel retour avez-vous obtenu au niveau de vos consommations ?

L’ancien magasin avait une surface de 7500m2 et une surface de vente de 3500 m2, le nouveau fait 13000 m2 avec une surface de vente de 4200m2. Avec cette augmentation de surface la consommation totale n’a pas augmentée elle a même diminué de près de 10% (-7.4%), ce qui donne pour une surface équivalente une économie d’environ 40%.

Qu'est-ce qui a motivé votre choix du photovoltaïque ?

Je ne pouvais pas concevoir qu’une telle surface ne soit qu’une enveloppe (au magasin) sans servir de support à la production d’électricité. Nous avons opté pour la mise en place de cellules photovoltaïques amorphes  car elles répondaient  à deux critères : avoir un rendement satisfaisant et ne pas apporter de surcharge à la structure pour éviter la mise en place de poteaux dans la surface de vente.

Quel retour avez-vous obtenu ?

La production correspond bien à nos attentes, nous avons installé une puissance de 85KW et nous avons produit 175 MW en 2 ans (80MW en 2008 et 95 en 2009).
La récupération d’eau de pluie présente un bilan plus mitigé. Le retour sur investissement est passé de 5 à 12 ans lorsqu’une taxe a été ajoutée, contribution qui n’était pas prévue lors du dépôt du permis de construire.
Si  le projet était à refaire, je le referais, mais avec les technologies actuelles, c'est-à-dire en mettant l’accent sur une isolation encore plus performante, et en incluant des systèmes de régulation, ce qui est possible aujourd’hui grâce à  la domotique. Pour la récupération d’eau de pluie, j’installerais également un système d’assainissement autonome.

Aviez-vous pensé à communiquer sur votre projet ?

Pas du tout, c’est avant tout une motivation personnelle plutôt qu’une recherche de publicité. Ce que je voulais, c’était apporter un plus au magasin. J’avais également envie de couper avec l’image des bâtiments des grandes surfaces de l’époque qui ne s’inscrivaient pas dans la durée et ne valorisaient pas leur potentiel (les bâtiments des grandes surfaces étaient rasés dès qu’on ne s’en servait plus, et on allait construire ailleurs, mon idée était celle de la durabilité et de l’utilisation en fin de vie).
J’ai été réellement surpris par l’ampleur de la communication sur le magasin, depuis les radios locales jusqu’au chaînes nationales comme France 2 et France 3. Aujourd’hui encore, le magasin est cité en exemple, pas pour la plus grande surface installée car elle a été dépassée depuis, mais parce qu’il a été le premier. Il a été cité en exemple à Pollutec  et a reçu le 2ème prix. Le Grenelle de l’environnement qui répertorie les bonnes pratiques par enseigne cite également le magasin de Thouars.

 Comment cela a-t-il été perçu de votre clientèle ?

Bien je pense. Nous n’avons pas fait de communication spécifique pour la clientèle, en fait elle a été informée par le biais des médias.
Nous n’avons pas noté de baisse dans le panier moyen parce que nos produits étaient éclairés différemment, l’organisation du magasin différente.
Pour valoriser l’installation photovoltaïque, nous pensons cependant à mettre en place un compteur numérique afin d’afficher  l’énergie produite par les panneaux solaires.

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